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Grand Est

Hortus Harmonia Mundi

Hortus Harmonia Mundi
Riche et belle biodiversité

Installé au cœur du Piémont des Vosges, entre collines sous-vosgiennes et vignobles, notre terrain de 14 ares se situe dans le village de Bernardvillé sur un magnifique terroir de schiste donnant vue sur le Ungersberg (montagne culminant à 901 mètres, plus haut sommet dans les environs). Nous sommes dans un écosystème que les poètes locaux nomment le « bout du bout du monde » en raison de sa situation reculée à proximité des premières collines sous-vosgiennes. Le charmant petit vallon dans lequel se situe notre Hortus est ainsi bordé de grandes forêts, de coteaux de vignes et de belles prairies.

Nous avons à cœur de prendre soin de ce petit coin de paradis depuis notre arrivée ici il y a 10ans. Nous avons plaisir à aménager en famille (trois enfants de 2 à 14 ans) les différents espaces avec ce souci permanent d’augmenter année après année une riche et belle biodiversité.

Le sol de notre Hortus est de nature assez pauvre, caillouteux (schiste) et de multiples plantes sauvages y poussent spontanément. Le sol draine bien l’eau, la surface y est vite très sèche.


Plantes sauvages observées et identifiés dans les différentes zones

Zone de rocailles/murs : monnaie du pape, roses trémières, eupatoire chanvrine, campanula rotondifolia, cirse des champs, orpin reprise, sedums, joubarbe, molène, valériane rouge/blanche, lierre terrestre, bourrache, mélisse, tanaisie, iris, muscari, muguet, carotte sauvage

Zone avec sol plus riche/humide : lamier blanc, plante aux verrues, pissenlit, orties, alliaire, benoîte commune, géraniums molle, véroniques, liseron des champs, trèfle des prés, plantains, petite pervenche, jacinthe des bois, chélidoine, arum, fenouil, euphorbe épurge

Zone verger avec prairie (tonte une à deux fois par/ans depuis plusieurs années): achillée millefeuille, potentilles, rosiers sauvages, herbe à Robert, fumeterre officinale, tanaisie commune, des renoncules, myosotis arvenis, violette des bois, vesce commune, lamier pourpre, ail des vignes


Un lieu de formation et de transmission

Depuis des années, nous accueillons parents, éducateurs et enfants pour les former/initier à la pédagogie de Maria Montessori qui a, entre autre, pour vocation de contribuer au développement de sociétés qui vivent en paix avec la nature tout en cherchant à l’observer jour après jour pour mieux la comprendre. Les enfants peuvent trouver ici un terrain d’exploration et d’observation pour vibrer au rythme des saisons et de ce bel environnement. C’est une véritable petite fermette avec son gîte pour les visiteurs qui ouvre sur un potager, un jardin et un verger.

Zone de production et Jardin nourricier

En passant la petite porte qui ouvre sur l’Hortus, le visiteur découvre une zone de production fertilisée avec le fumier produit sur place par les poules et des lapins. A notre arrivée, il y a 10 ans, cette terre était quasiment morte, sèche et peu fertile. Avec l’amendement du fumier et le paillage épais, la terre s’est beaucoup améliorée au fur et mesure des années.


Cet espace sur le coteau est composé de trois paliers de potager en permaculture (ou phénoculture : couverture par du foin). Nous avons en projet maintenant, de substituer le foin apporté de l’extérieur par du paillage produit sur place (tonte du verger…).

Près du potager cohabitent animaux de la basse-cour (poules, lapins), arbres fruitiers (abricotier, quetschier, mirabellier, pommiers, poiriers,…) petits fruits (cassis, framboises, groseilles) et des rosiers simples/sauvages et quelques spécimens qui font rêver par leur odeur, mais qui ne sont pas indigènes.

Nous intégrons aussi les principes de l’électroculture dans le potager ce qui nous a procuré des plantes de taille extraordinaire (exemple des tournesols et choux de Bruxelles). A suivre…

Verger et Zone tampon

Le jardin-potager s’ouvre ensuite sur un verger en pente avec quelques arbres fruitiers (hautes et moyennes tiges), bordés tout le long par une zone tampon composée de nombreux arbustes indigènes que nous avons planté cet hiver : cornus mas, cornus sanguines, troène commun, viorne obier et viorne lantane, lonicera xylosteum, néflier, amelanchier ovalis, rosa canina, aubépine, différents rosiers simples, des saules (salix alba, salix caprea), baguenaudier, bourdaine, argousier, épine-vinette, viburnum tinus…

Nous avons également planté d’autres arbres fruitiers : pêchers, pommiers, poiriers pour diversifier les variétés, leur qualité de garde et le moment de la récolte.

L’espace du verger qui longe notre potager a été agrémenté d’un ensemble de petits fruits : framboisiers, fraisiers, groseilliers rouges, blanches et à maquereaux, myrtilles, cassissiers…

La prairie du verger, naturellement plutôt maigre, est tondue une à deux fois par an depuis plusieurs années (mais la tonte est restée sur place). Notre objectif est désormais d’amaigrir davantage le sol et d’enlever la tonte pour la mettre dans la zone de production ou de tampon.

Le long du verger, nous avons des tas de bois mort soit en tas soit en ligne formant une séparation avec les parcelles voisines.

En haut du verger se trouve une zone sauvage composée de ronces, d’un noisetier, de pruniers sauvages et recouverte par la clématite des haies. Nous ne touchons pas beaucoup à cet endroit pour laisser une zone refuge à la biodiversité.

A deux endroits, nous avons réalisé des mini caveaux à insectes. Les trous sont assez petits (30cm de profondeur et autant en diamètre), nous y avons mis des branchages et de la sciure de bois coupé sur place.

Zones hot-spot

Aux endroits les plus ensoleillés du verger et du potager, nous avons implanté des zones hotspot : des semences locales sauvages ont été semées ce printemps et une zone a été réalisée avec un mur en pierres sèches (pierres de grès rose) dans laquelle des plantes indigènes ont été intégrées telles que : achillée noble, origan commun, des sedums, des silènes, différents teucriums, lotier cornicule, des euphorbes petit-cyprès, de l’ail jaune, des scabieuses, du thym…

Nous avons monté aussi deux pyramides en pierres locales (schiste et grès rose) pour les insectes, reptiles et autres animaux amateurs de murs secs, caillouteux, sableux.

Il nous restera encore à créer des sandariums pour permettre aux insectes fouisseurs d’y trouver logis.

Des zones humides

Nous avons également créé à deux endroits des zones humides. Des grands bacs de mortier (entre 60 et 90l) ont été enterrés et remplis de terre puis d’eau. Nous y avons implanté des plantes indigènes pour zones humides comme : achillea ptarmica, populage des marais, millepertuis androsème, de la mente aquatique, lysimaque ponctuée, hotonia palustris, gesse des prés, eupatoire à feuille de chanvre…

Ces mini-zones humides nous manquent à notre Hortus qui est très sec et chaud en été. On sera obligé d’arroser ces bacs de temps en temps pour la garder humide. C’est une expérience à mener. Nous espérons y trouver des oiseaux qui s’y nourrissent, des insectes qui viennent y boire, et qui sait peut-être même des tritons qui s’y installeront…

Une famille d’observateurs

Chacun à notre façon, allongé dans l’herbe, perché sur un arbre ou assis sur une belle pierre levée, nous aimons passer du temps, souvent aidés par une paire de jumelle, à observer l’évolution de la faune et de la flore qu’abrite notre Hortus. Nous avons installé quelques nichoirs et entretenons une belle relation avec les oiseaux présents (merles, pinsons, mésanges, étourneaux, faucon crécerelle) ou de passage (grue).

L’année 2022 sera notre année 0 concernant la documentation des observations des animaux présents dans notre Hortus.

Vous êtes les bienvenus pour une visite ou un séjour dans notre Hortus Harmonia Mundi.


Pour en savoir plus sur notre Hortus, nous vous accueillons aussi sur notre page facebook sur laquelle vous pourrez voir l’évolution de notre jardin en texte et images.

https://www.facebook.com/HortusHarmoniaMundi





Hortus Harmonia Mundi
1400 m2

Marie de Saint Germain

67140

Bernardvillé

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