Un hommage à André Gide

Les nourritures terrestres, c'est d'abord un livre incroyable d'André Gide. Un de ces livres qui s'adresse directement à l'âme. Tous deux amoureux des livres, celui-ci à été un des premiers à accompagner notre couple, alors que nous étions encore bien loin de notre Hortus. Peut-être nous a-t-il conduit jusqu'à lui ?

Un lieu enchanteur... et un brin décrépi au départ

Le 8 octobre 2022, l'aventure "Les nourritures terrestres" commençait enfin ! Et pas n'importe quelle aventure. Celle d'une vie sûrement. Un lieu aussi enchanteur que décrépi, une vieille et immense ferme en ruine et ses deux hectares en friche. De magnifiques arbres dont un chêne multicentenaire, une superbe vue, des oiseaux partout, un petit ruisseau, ... Que de merveilles.

Beaucoup de pollution aussi : de vieilles ferrailles, des pneus, des canettes, une grange complètement écroulée, des centaines de piquets et des kilomètres de cordes abandonnés sur le terrain. Il va en falloir de l'énergie et des idées pour rendre à ce lieu toute sa beauté. Ça tombe plutôt pas mal, on déborde des deux !

Ecolieu en construction

Les nourritures terrestres, c'est l'envie de Kidi et Thomas de créer un lieu entièrement dédié à la biodiversité, à la résilience et à l'accueil. Un lieu qui expérimente d'autres façons de considérer le vivant qui nous entoure, d'autres façons d'aller à sa rencontre.

Et le vivant est déjà bien présent. Les oiseaux surtout : En plus des habituels visiteurs (mésanges, rouges-gorges, merles, pies, geais, troglodytes... ), nous avons la chance d'observer le tarier pâtre, le bruant jaune, la fauvette à tête noire, le milan royal, le faucon crécerelle, le chardonneret élégant, le rouge-queue noir, le pic vert et le pic épeiche notemment.  Des hirondelles nichent même dans les étables abandonnées !

Du côté des mammifères, on croise de temps en temps un renard, on admire le vol des chauves-souris, on observe les empreintes du blaireau et de quelques chevreuils qui viennent des bois alentour.

Au niveau de la flore, en plus des nombreuses graminées et cirses qui habitent l'ancienne pâture, on trouve des sureaux noirs, des églantiers, des aubépines et quelques érables, un immense tilleul et un vénérable chêne.

Le ruisseau est lui bordé d'aulnes et de reines des prés.

A l'hiver 2022, nous avons déjà planté 300 arbres et arbustes pour recréer des haies, servir de Zone Tampon et protéger le lieu des grands vents. Ce printemps, nous avons réalisé notre première Zone de Production (Quelques buttes et quelques planches de cultures) adossées à un premier Hotspot (une mare, un sandarium et de nombreux parterres mellifères).

Nul doute que la biodiversité appréciera !