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Photo du rédacteurHortus Domaisèla

Bienvenue, Hortus Totori !

Alors, pourquoi le nom de Totori ? D'une part, Emilie et Cédric adorent le film "Mon voisin Totoro" (et tous les Miyazaki), qu'il y a un vieux Saule creux, des chênes et donc des glands, et ça rappelle l'univers de Totoro dans le film. Et d'autre part il y a le mot "Tori" ces beaux portails que l'on trouve à l'entrée des temples Japonais Shinto où la nature est considérée comme sacrée. Le couple prévoit d'en fabriquer un pour l'ériger à l'entrée de la partie du terrain qui sera sauvage. Du coup, Totoro +tori = Totori !

Le terrain de 3 hectares près de Saint Lô est composé de parcelles séparées par des haies bocagères assez bien préservées, avec quelques chênes au moins centenaires, des aubépines, noisetiers, frênes, pruneliers noirs, gros massifs de ronces, églantiers, fusain, du buis, du laurier sauce, quelques ormes, quelques érables champêtres.

Il y a aussi deux poiriers, 5 pommiers à couteau, un mirabellier, un cerisier, deux pêchers à vigne et une parcelle avec un bon nombre de pommiers à cidre. Beaucoup de graminées aussi forcément, apparemment une espèce d'orge assez rare, mais ça a été en partie pâturé et le sol est assez compact et argileux.


En ce qui concerne la faune, c'est un paradis pour piverts, rossignols, merles, hirondelles, rouge gorges, tourterelles turques, il y a des nids de troglodytes, des chauves souris, des crapauds, musaraignes, et à côté du vieux saule, un lièvre et un chevreuil ont montré le bout de leur museau il y a quelques jours de cela ! Non loin, une chouette hulotte émet son chant inimitable. Et bien sûr les insectes, abeilles, libellules, papillons, guêpes, frelons... Un petit inventaire a été fait par un ami calé en biodiversité locale.


Il y a aussi une zone humide, ancienne mare avec au milieu un vieux saule au tronc très épais mais bien abimé par sans doute la foudre, donc pas très haut mais toujours bien vigoureux et large, très beau, abritant à lui seul toute une petite communauté biologique.


Il y a également des zones tampon sous forme de haies épaisses mais pas tout autour du terrain, et Emilie et Cédric comptent planter beaucoup d'arbres, une centaine en novembre, et mettre en place des haies de bois mort.


Les projets sont multiples: le terrain étant en bonne partie en pente, création de petites

mares et canalisation du ruissellement de l'eau au sein d'une zone de production assez grande avec arbres fruitiers, planches de culture en permaculture et une petite serre. Etablissement d'une zone Hotspot et d'un sandarium pour les abeilles, construction de pyramides de pierres et de tas de bois mort un peu partout. Autre projet, plantation et reforestation d'une partie du terrain en s'inspirant de la méthode du botaniste japonais Akira Miyawaki, qui plante beaucoup plus densément que préconisé et avec des essences diverses. Une petite clairière au milieux servira de lieu de réunion. Cette parcelle avec la zone humide et la future petite forêt resteront complètement sauvages, avec le Tori à l'entrée. Y pousseront une majorité d'essences locales et aussi quelques essences venues d'endroits plus au Sud. Les étés étants de plus en plus chauds et secs, elles s'acclimateront, on l'espère !


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