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  • Photo du rédacteurDelphine Depeigne

Créer un toit végétalisé


Cette 1ère image est la 1ère végétalisation de Sébastien. Elle a maintenant 4 ans.


De quoi s’agit-il ?


Un toit* végétalisé est un aménagement de plantes installées au sommet d’un bâtiment. La végétation est autonome et en capacité de se développer dans cet écosystème pauvre. Il devient alors un habitat permettant l’accueil d’une petite faune qui y trouve un abri sécure et de quoi se nourrir.


Pour illustrer cette création, nous prendrons l’exemple du toit végétalisé de Sébastien Heurdier « Terra preta – L’Hortus du Grand Large ». C’est son 2ème toit, il a donc une petite expérience.


On commencera par identifier le toit à végétaliser : un toit pas trop pentu pour que le substrat ne « dégouline » pas avec les pluies. 5 à 10% de pente sont parfaits. Au-delà, il faudrait prévoir des systèmes pour empêcher le substrat de descendre, de couler.

Ici, Sébastien a choisi de végétaliser un abri à bois. Le toit est à la mi-ombre.



Le toit est recouvert de géotextile et de bâche. Il s’agit tout d’abord de l’imperméabiliser. Tout matériau qui jouerait cette fonction pourrait être utilisé. On ajoute des pierres et des morceaux de pots cassés pour maintenir l’ensemble et créer des paliers qui empêchent les plantations et la structure de glisser sous l’effet de grosses pluies notamment.


Pour créer le substrat d’accueil à la végétation, on ajoutera du BRF (broyat de bois), du compost, des petites branches de bois sec ou à moitié décomposé (pour prolonger la décomposition) ou encore de la terre légère en couche de 5 à 10 cm en fonction du toit d’accueil. On évitera le sable qui devient très lourd avec les pluies.



Pour finir, on plante / sème, des végétaux résistants à la sécheresse, au froid, d’une hauteur limitée pour résister aux conditions climatiques.

Sébastien a choisi d’implanter des joubarbes, des sédums, des orpins, des fougères de murailles, des centranthes, des stacchys, de l’helxine…


Il sera important de vérifier que le toit a la capacité de « porter » le substrat, les plantes et autres arrangements pour éviter que l’ensemble ne s’effondre. Les toits en bois, comme ici dans les images, sont bien moins portants que ceux en tuile ou en ciment.


Cette nouvelle structure à moins de 15 jours sur les photos, vous pourrez la voir évoluer dans les suivis que propose Sébastien.




*NB : Dans notre exemple, ne seront pas traités les toits (de maison) végétalisés qui demandent une préparation et une étanchéité différente.

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