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  • Photo du rédacteurDelphine Depeigne

Hortus Pascuorum - quelques années après




Hortus Pascuorum, ou le jardin du Pâquier, est un espace d'environ 1500 m2 avant tout dédié à la biodiversité. Refuge LPO, Oasis Nature Humanité & Biodiversité et Refuge pour les chauves-souris SFEPM, ce jardin est devenu en 2019 membre du réseau Hortus. Dans ce jardin pas comme les autres, jardin vivant et jardin "en mouvement", mais aussi jardin nourricier comportant cultures potagères, verger et poulailler, le travail de Martine consiste à accompagner, cohabiter, observer, apprendre… Elle le partage volontiers avec les occupants de ses gîtes, les visiteurs occasionnels ou lors des animations de la fête de la Nature.



Ce jardin est une mosaïque d'habitats : sol argilo-calcaire retenant l'eau, grands arbres entretenant la fraîcheur, mais disposition en terrasses et légère déclivité vers le sud-ouest fournissant des zones plus chaudes, avec des murets et pyramides en pierres sèches, paradis des lézards ; zones humides (mare et abreuvoir alimentés par la récupération des eaux pluviales, rigole de drainage, assainissement par bassins plantés) avec la flore et la faune (insectes et amphibiens) qui leur sont associés ; massifs de vivaces cultivées et sauvages, à dominante mellifère, très visitées par une diversité d'hyménoptères ; bois mort (sur pied, en tas, en haie de Benjes, en "caveau à insectes"), refuge et lieu de reproduction pour toute une micro-faune ; zones de fouillis végétal (composteurs, haie, roncier, lierre, chèvrefeuille…) offrant sites de nidification et dortoirs aux oiseaux…



L'entretien différencié des surfaces en herbe (une fauche par an, très peu de tonte) préserve les lieux de ponte de nombreux insectes, en particulier les papillons. Les plantes des massifs ne sont pas "nettoyées" à l'automne afin de favoriser les semis spontanés, et de fournir de la nourriture hivernale aux oiseaux (baies, graines) ainsi que des lieux d'hivernage aux insectes (tiges sèches).

Une colonie d'abeilles mellifères loge sous la toiture de l'une des habitations et une ruche-tronc en accueille une autre, selon les années.



À l'arrière de l'habitation principale, près d'un sureau hors d'âge drapé de lierre, les combles d'une dépendance servent de nursery à une colonie de Petits Rhinolophes (refuge SFEPM) ; cette maison, volontairement non rénovée, accueille aussi les rouges-queues qui apprécient d'y nicher.



Depuis son inscription dans le réseau Hortus, le jardin s’est enrichi de deux pyramides en pierres sèches supplémentaires, soit trois au total, dont l’une portant un abreuvoir très fréquenté par les oiseaux, de deux petites zones « hotspot » en gravier et sable, d’un caveau à insectes.



Quatre carrés potagers au fond grillagé ont remplacé deux buttes, mettant artichauts et petits légumes-racines à l’abri des campagnols ; le large espace entre elles, propice aux semis spontanés, est devenu un réservoir de délicieuses salades sauvages. Au printemps 2022 a été montée une petite serre.



Et fin 2022 a été signée une convention « Refuge Mare » avec l’Observatoire de la Faune de Bourgogne.

En projet pour 2023, une pergola au-dessus du principal parterre surélevé de la zone de production.



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