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Photo du rédacteurHortus Domaisèla

Hurrah pour les les perturbateurs écologiques !


Ah vous voilà, bande de facétieux agitateurs/terre





Perturbateurs... ça ne sonne pas très positif, n'est-ce pas ?



Et pourtant :


La taupe, bien que ne consommant pas directement les racines (elle est carnivore) est bien obligée de les couper pour creuser ses galeries. Lors de ces grands travaux, elle modifie la composition chimique du sol, et les taupinières offrent un biotope légèrement différent de celui de l'entourage immédiat (température nettement plus haute, drainage, micro-climat, ensoleillement, ph, sol meuble, graines qui vont lever leur dormance, ou se poser, apportées par les éléments...).


Une aubaine !


D'ailleurs beaucoup de papillons ne s'y trompent pas et viennent pondre à ces endroits, les chenilles y trouvant des conditions particulièrement favorables.


Par exemple le Cuivré commun (dont les plantes-hôtes sont les Rumex qui traversent la taupinière comme qui rigole).


Cuivré commun sur lierre en fleur

Ces montagnes miniature sont aussi des endroits merveilleux pour les insectes pour faire le plein de soleil ou surveiller un territoire. D'ailleurs, ces solariums font partie intégrante du territoire de beaucoup de mâles papillons, et sont défendus avec force !



Le rôle positif des galeries de taupes a également été étudié. En moyenne, leur profondeur se situe dans les premiers 50 cm, mais peuvent aller jusqu'à 2m en cas de sécheresse ou de températures vraiment glaciales. Elles participent au drainage du terrain en cas d'inondations.

Les taupes sont très actives dans l'Hortus Domaisèla en automne et je fais attention de ne pas les piétiner. J'en prélève aussi la terre pour mélanger au terreau de semis. Inka

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