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  • Photo du rédacteurHortus Domaisèla

Hortus Amphipolis en Haute-Garonne

Le nom de Amphipolis vient d'une ville grecque antique réputée pour ses vignes et ses jardins potagers, c'est aussi le nom du village d'où vient Xéna, l'héroïne de ma série préférée. Comme je suis une grande passionnée de l'antiquité grecque j'ai de suite trouvé ce nom.


Nous sommes situées à Paulhac, en périphérie, au milieu des champs, et nous sommes locataires avec un terrain de 500m2 que le propriétaire nous a autorisé à transformer comme on le désirait.



Nous avons découvert les hortus il y a peu et avançons petit à petit. Malgré tout, nous avions déjà créé des zones de biodiversité un peu partout.


Nous avons déjà planté une longue Zone Tampon entre notre terrain et le champ (qui est traité malheureusement) ainsi que côté route avec des essences locales (via l'association paysages d'autan). En tout il y a presque 150 arbres et arbustes (en comptant les baies).

Celle qui longe la route comprend : 1 merisier, 2 cognassiers, 2 pruniers, 1 framboisier rampant, 1 vigne grimpante, 1 caraganier, 1 rose trémière, des fleurs en bulbes, de la consoude blanche. Nous y avons ajouté cette année pour la saison : tomates, haricots à rames, oignons (en bordure), pois chiches, patates douces.


La haie nous séparant des champs comprend : églantiers, viornes, prunelliers, pommiers sauvages, poiriers sauvages, consoudes, bourraches, baies (cassis etc). Elle fait environ 30m de long. 4m sépare notre haie du champ, cette zone est gardée sauvage, nous n'y touchons pas depuis notre arrivée et on a vu les plantes changer cette année, bien qu'il y ait encore pas mal de chiendent.



Le reste est un jardin forêt comestible. Une haie de bois mort est prévue pour séparer notre espace de celui du voisin qui est obsédé par la tonte. J'ai également récupérée une vieille baignoire qui va être transformée en mare pour créer une zone humide avec les plantes adéquates. J'ai bien envie de tester aussi le mini marécage.





Ce qui est sûr c'est qu'en presque 3 ans nous sommes passées d'une friche pratiquement morte avec une terre lourde et en carences à une multitude de biodiversité où foisonnent de nombreux insectes (même des moro-sphinx, que l'on appelle les colibris) venant butiner dès les premières grosses chaleurs, des abeilles charpentières etc) que nous adorons observer lorsque nous faisons nos récoltes.

Notre projet désormais est d'acheter notre terrain et de reproduire tout ce travail à plus grande échelle. Sarah, conceptrice du Hortus Amphipolis à Paulhac


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