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143 éléments trouvés pour «  »

  • Semaine des abeilles sauvages sur le groupe facebook !

    Un monde merveilleux, celui des abeilles sauvages. Dans le groupe facebook (https://www.facebook.com/groups/188955998580548/) on s'informe, on photographie, on essaye de déterminer les espèces - pas facile - et on échange autour de ces animaux fascinants

  • La diversité, c'est quoi ?

    Je vous propose d'écouter une discussion imaginaire par-dessus le portillon d'un jardin Lambda. Il y a du gazon bien tondu, des plates-bandes fleuries régulièrement renouvelées, quelques buissons, une haie de laurier-cerise. Il y a le Propriétaire du Jardin, qui se dit sensible à la nature. On va l'appeler P. Il y a le Naturaliste en Herbe, et ça fait un an ou deux qu'il s'intéresse plus précisément à la biodiversité et s'informe sur les petites bêtes et les plantes. On va l'appeler N. Ecoutons-les... P : Alors, dans mon jardin, il y a plein d'animaux et plein de plantes et dans mes fleurs, il y a plein d'abeilles !!! N : Super ! Et qu'est-ce que tu as comme animaux et fleurs dans ton jardin? P (un peu stressé) : Ben... des oiseaux, merles, moineaux, rouge-gorges. Des fleurs jaunes, y'en a partout, je crois que ce sont des soucis. Quand le buddleia est en fleurs, c'est très beau, ya plein d'abeilles et de papillons. N (insiste un peu) : Ah oui ? Quelles abeilles et quels papillons as-tu vu ? P (évasif) : Ben des abeilles quoi, et des papillons blancs, d'autres plus oranges et un qui ressemble à un colibri, il est là chaque année, il revient, c'est très joli. Petite parenthèse Malheureusement, ce jardinier n'a aucune idée de ce qu'est la biodiversité. Il ne sait sans doute pas qu'en France, il y a un nombre énorme d'espèces de plantes et d'animaux.. Ne serait-ce que pour les papillons, on a dans les 175 espèces de papillons de jour, et plus ou moins 3000 différents papillons de nuit. Environ 6500 coléoptères, 80 espèces de libellules et autant pour les sauterelles et les criquets. Plus de 1000 espèces de punaises et pucerons, 10 000 hyménoptères ... et 4500 espèces de plantes. Ce qu'il dit est extrêmement imprécis, sauf pour le buddleia. Un buisson qui nous vient de Chine, que tout le monde ou presque connaît ou a dans son jardin et qui n'est pas recommandé pour tout un tas de raisons. Ce qu'il prend pour un colibri est en fait un lépidoptère de la famille des Sphinx (Macroglossum stellatarum), un papillon de nuit qui vole aussi la journée. C'est un insecte migrateur qui parcourt de grandes distances... et ce n'est pas le même individu que le jardinier voit chaque année, car tous les papillons ont un développement annuel et passent par les stades d'œuf, de chenille, de cocon. Les papillons blancs sont sans doute les piérides du chou, nos papillons de jour les plus communs. Leur plante hôte est de la famille des crucifères comme le colza qui est cultivé sur de grandes surfaces. N (insiste encore un peu plus) : Est-ce que tu connais le nom français de 5% de nos espèces de papillons de jour? Ça fait 9 papillons... (il a été sympa et n'a pas demandé ce serait-ce que 1% de noms de papillons de nuit, cela aurait fait 30 papillons !!! ). P (embêté et poussé dans ses retranchements) : Heu... le paon du jour... euh, le citron... euh.. En fait, c'est pas important de savoir comment ils s'appellent. Pas besoin de le savoir pour les trouver jolis ! Le propriétaire de ce jardin a raison. Il n'a pas besoin de le savoir. Mais... c'est quand même dommage de ne pas le savoir - surtout pour quelqu'un de sensibilisé à l'écologie - car visiblement le "tissu" écologique de son jardin est très lache et comporte même des trous. On dirait bien que l'on n'a ici que les espèces les plus communes. Evidemment, on ne va pas exiger de quelqu'un qu'il passe son précieux temps libre à étudier les quelques 9000 espèces de moustiques et de mouches de France, les spécialistes s'en occupent. Il serait tout de même souhaitable et même primordial que les humains perçoivent plus consciemment la diversité qui les entoure. Œuvrer en faveur de la diversité, la protéger, c'est primordial pour des systèmes fonctionnels. La diversité, ce sont les interactions nombreuses, un peu comme la densité des noeuds dans un filet de pêche. Percevoir consciemment Avant de promouvoir et de protéger la diversité, je dois percevoir consciemment les plantes et les animaux, et aussi pouvoir les nommer. La plupart des jardiniers sont ignorants, on peut le dire. Et ce n'est pas grave du tout, ce sont juste des lacunes que l'on peut combler. Mieux connaître la vie qui nous entoure est une condition essentielle pour comprendre la diversité avec tous ses besoins, ses exigences. S'émerveiller La diversité est l'occasion pour moi d'apprendre, de m'émerveiller et de faire des recherches. Je fais des découvertes étonnantes et ai des réponses surprenantes quand je me donne la peine de demander. J'ai été immédiatement surprise en me penchant sur les quelques 550 espèces d'abeilles sauvages du pays. Il y a des abeilles qui - vont nicher dans des coquilles d'escargot vides - sont tigrées comme des guêpes - dorment en haut des brins d'herbe, solidement arrimées avec leurs mâchoires - qui coupent des morceaux parfaitement circulaires et réussissent à voler avec, etc. En regardant plus attentivement autour de moi, je suis de plus en plus curieuse et ai changé d'opinion sur les petites bêtes. Je suis plus attentive aux tout-petits, aux moins-que-rien, à la "vermine". Jetez un coup d'œil humble avec une loupe à toute cette vie juste là, devant votre porte. C'est le début. Un univers de couleurs, de formes et de comportements vous attend. Il n'y a qu'à ouvrir les yeux. Markus Gastl et Nini Maass Librement traduit du livre de Markus Gastl - le Jardin aux trois Zones. Photos de : Marie Luise Reubelt - Melissa Koriander - Rosmarie Suppan - Alex Klytta - Emmanuel Delahauteroche - Maryvonne Marguerin - Martin Herbst - Benoit Huc - Martin Bellenger - Sebastien Heurdier.

  • Hortus Résilience en Charente-Maritime, bienvenue dans le Réseau Hortus !

    Cet Hortus se situe en Charente-Maritime, à 15 km de Saintes et 30 km de la côte Atlantique, dans un village appelé Saint-Simon-de-Pellouaille. C’est un terrain de 2100m² qui a été acquis en 2010, et qui comprend un bâtiment agricole vétuste de 200m² et sur lequel la maison a été construite. Le hameau comprend maintenant 5 maisons, entourés principalement de champs cultivés de manière intensive conventionnelle. Travaillant auprès des professionnels sur le thème de la réduction des pesticides, Marilyn Bertrand voulait à tous prix éviter la proximité de vignes et de vergers conventionnels et recherchait le calme de la campagne. Quelle chance de trouver une parcelle bordée en partie par une truffière ! Cette présence forestière protège des vents du nord et amène une belle diversité en oiseaux. Sur les photos suivantes, le verger en « gestion différenciée » en 2019 et prêt pour une mise en culture en 2020. La truffière en arrière plan. Entre les 2, une zone tampon : une haie champêtre constituée de différentes essences caduques et persistantes, à floraisons différées. Les zones de pelouse disparaissent au fur et à mesure du temps, laissant la place à des zones de production ainsi que des haies et massifs qui sont installées ça et là au gré des inspirations. Certaines de ces zones constituent-elles des zones hotspot ? C’est une question à étudier prochainement. Sur les photos suivantes : une haie plantée très récemment de boutures de saule osier pour ses multiples usages (brise vue et brise vent, ombrages sur certaines zones de production, matière organique pour paillage, matériaux de constructions, …) ; un massif qui sépare le parking gravillonné constitué de cistes ladanifère, de millepertuis et d’heliotropes ; une vieille barrique trouvée dans le bâtiment agricole, qui a servi dans un premier temps de récupérateur d’eau mais quand le fils a eu l’age de grimper dessus, elle s’est transformée en rocaille accueillant des plantes grasses, choux d’ornement, ainsi que toutes les graines que le vent a décider d’y semer.Les pierres du bâtiment abritent pas mal de biodiversité : chélidoines et autres plantes « rupestres », lézards, mais aussi des hyménoptères y faisant leurs nids. Le tunnel sert pour y faire les semis, quelques cultures précoces / tardives et garder toute l’année les précieux piments ! La zone du production initiale, au fond du jardin, fait désormais pas loin de 150m², constituée principalement de 4 grands carrés sur lesquels sont faites des rotations annuelles. Ici, on applique les principes du jardinage en Permaculture (Marilyn étant formatrice dans ce domaine) : un sol jamais à nu et travaillé au minimum. Le plus grand problème est de trouver suffisamment de matières organiques pour nourrir la biodiversité du sol. Et puis il y a de plus en plus de zones inspirées de la Permaculture, moins « carrées » et plus « sauvages », où les cultures se mêlent à la biodiversité : des guildes autour des arbres fruitiers, une spirale bientôt dédiée aux plantes médicinales, des champignonnières sur bûches, des recoins utilisés pour tester des associations. Ces différentes zones sont des oasis de biodiversité. Une pyramide Hortus est prévue dans la zone de production sous les arbres fruitiers. Et pour terminer, pour le plus grand plaisir de la famille et celui des enfants, l'Hortus abrite pas mal d’habitants. La basse-cour se compose d’un coq, 7 poules, et un lapin (qui vit en liberté dans le jardin). On y croise des rouges-gorges, rouge-queues, mésanges bleues et charbonnières, hirondelles, un couple de tourterelles et quelques pigeons, une huppe fasciée et autres moineaux. Une famille de hérissons a été aperçue l’an dernier et c’est un royaume pour les coccinelles, syrphes, chrysopes et autres insectes en tous genre. Parmi les projets futurs, il y a la création d'une mare et l'agrandissement du terrain pour y planter des arbres... et accueillir ainsi d'avantage d'animaux. "Nous sommes conscients que le monde dans lequel nous vivons est comme un château de carte qui risque de s’effondrer à la chute de l’un de ses piliers (aujourd’hui plus qu’avant puisque je rédige ce texte en période de confinement pour lutter contre l’épidémie de Coronavirus). Dans ce monde de fou, où nous avons du mal à freiner et profiter des choses simples de la vie, mon mantra est « bienveillance et résilience ». Cette résilience sera nécessaire à l’avenir et c’est dans ce sens que nous développons notre espace de vie, dans l’espoir d’y trouver (au moins un peu) de résilience. C’est pour cela que j’ai choisi ce nom pour mon « Hortus Résilience ». " Marilyn Bertrand Dans cette vidéo, Marilyn explique quelques principes dans le cadre des ateliers de potager en permaculture

  • Hortus d'Ulysse, un nouvel hortus dans le réseau !

    L’hortus d’Ulysse se situe dans les Pyrénées-Orientales, entre les petits villages de Mosset et Campôme, à 600m d’altitude. Le terrain d’un hectare et demi est composé de différentes zones, avec la particularité qu’il comporte un grand gîte avec beaucoup d’espace dédié aux loisirs. Notre maison est séparée du gîte par des haies et clôtures. Les 3 zones Les zones hotspot avec principalement des plantes méditerranéennes (cystes, sauges, romarin…) mais également des stipas, des acanthes se trouvent éparpillés en différents endroits, ainsi que des tas de bois mort. Les zones tampons sont constitués de haies d’éléagnus, de haies mixtes, de bambous, de lierre dans les vieux cyprès, de peupliers, de ronciers et de haies de bois mort. Il y a principalement deux zones de production, une à coté de la maison avec un potager en permaculture, des petits fruits et des aromatiques et beaucoup plus loin de la maison un verger-potager en terrasses avec une trentaine de fruitiers (amandiers, cerisiers, plaqueminiers, figuiers, abricotiers, pommiers…) et des plantes sauvages qui font leur retour. Cette zone est encore très herbacée car broutée par des ânes pendant des années. Elle se situe à coté d’une zone boisée (principalement chênes) et un ruisseau qui dévale en cascades. Cette partie du terrain n’est pas clôturée. Un retour vers ce qui est précieux Le Hortus héberge plusieurs beaux murs en pierres sèches et depuis peu une pyramide nommée Ulysse. Tout comme dans l’odyssée, l’histoire de ce hortus est une quête de sens pour échapper à la résignation d’un monde qui se meurt, un retour vers ce qui est précieux, une tentative de restaurer la biodiversité… Le voyage est long mais tout autour du hortus cela « bouge » aussi, du maraîchage en bio et des prés ont remplacé des cultures de pêchers en agriculture « classique ». Tout un petit monde se plait au jardin, lézard, gecko, couleuvre de Montpellier, coronelle, chauve-souris, écureuil, blaireau ainsi que beaucoup d’oiseaux (mésanges, sittelles, merles, rouge-gorges, pic épeiche, rouge-queue noir, geai, buse variable…) et d’insectes (bourdons, xylocope, moro-sphinx, grande tortue, punaises, cétoines, grand capricorne, mante religieuse, criquets, sauterelles, grillons, libellules), araignées (épeire). Le hortus est devenu un refuge L.P.O. depuis peu. Parfois un sanglier, un chevreuil s’y hasarde en y laissant quelques traces, cela aussi fait partie de l’histoire d’Ulysse. Et pendant que le héros de l’Odyssée rêve de son retour à Ithaque nous imaginons une petite mare qui ferait la jonction entre les différentes zones et pourrait accueillir encore plus de petites bêtes! L’aventure continue ! Aurélie

  • Merci à celles et ceux en première ligne !

    Dans le groupe facebook, les hortusiens disent merci en Land'art à toutes les personnes qui s'occupent actuellement de nous, que ce soit le personnel hospitalier ou le livreur, l'éboueur ou le caissier. Gratitude

  • Bienvenue au Hortus Satis Collis en Corrèze !

    Le jardin des belles collines Guillaume Desfaucheux a choisi ce nom car il est entouré de belles collines. Satis Collis = jolie colline en latin. Un coin magnifique où il a grandi, c'est le terrain familial et il y est très attaché. On peut y apercevoir les monts d'Auvergne ainsi que le Lot. Un jardin de 2 ha, constitué de haies, de sous bois, de prairies, d'un verger, d'un potager, d'un jardin de simple et d'un jardin ornemental. Le tout sur un sol sableux très peu profond (15 cm par endroit, puis du schiste). Les zones maigres abondent et offrent de jolies floraisons étalées sur les saisons. Le verger et le potager sont envisagés sous le prisme de la permaculture et de l'agro-écologie. Les seuls intrants ont été un camion de 25 T de refus de criblage issus d'une station de compostage à 10 km du jardin. Canopée, Zone de Production et Hotspot (prairie) Compte tenu de la surface et de la gestion des prairies (gestion différenciée, exportation des fauches pour la zone de production), les insectes sont très nombreux. Tout comme les arbres, omniprésents mais pas encore assez à mon goût : nous aimerions créer une canopée sur la quasi totalité du terrain, et conserver 5000 m² de prairie maximum. Nous concentrons surtout notre énergie sur la zone de production, notamment le verger : nous collectionnons les espèces, dans le but de créer une pépinière de plantes fruitières et médicinales sur un autre terrain récemment acquis par Guillaume et sa compagne. Projets récents ou réalisés récemment : 2017 Création de haies fruitières très diversifiées (200 m) 2019 Plantation d'une centaine d'arbres et arbustes fruitiers. Agrandissement de la serre à 45 m². Destruction de la quasi totalité des bambous présents sur le terrain, environ 300m². Ces variétés traçantes devenaient trop envahissantes et inutiles. Nous avons conservé une haie de bambou et un patch de bambous japonais, très utiles pour la zone de production. Création de pyramides dans la serre et dans le potager. Depuis, un crapaud chanteur s'est installé dans la serre, près de la pyramide et d'un point d'eau rajouté pour l'occasion. Le but est de créer un continuum entre le jardin et la serre, pour inclure davantage cette dernière dans l'écosystème. 2020 : création de petites mares, multiplication des arbustes mellifères pour recréer des haies l'an prochain. Création d'une haie sèche de 15 m à la lisière entre la forêt et le potager, le but étant de renforcer et d'enrichir l'écotone. La page de Guillaume : le potager permacole sur facebook Le site du potager permacole

  • Hortus Liorzh an Bleiz, bienvenue dans le réseau Hortus !

    Cet Hortus - "Jardin du Loup" en breton - est une ancienne prairie à vaches de 2300 m2 pour construire un refuge de biodiversité, un jardin-forêt. Il est situé dans le Morbihan, en Bretagne. Laurent, propriétaire depuis 2017, y a tout à faire, ce qui est en même temps un avantage et un inconvénient ! Il a installé de nombreux arbustes (variétés locales de préférence) tant pour les fruits que pour les fleurs. En hiver 2019/20, mise en place d'une haie fleurie, dans le but d'avoir la plus longue période possible de floraison pour les animaux, ainsi que des fruits. Un lieu ouvert à la biodiversité dans un monde où elle est tant menacée En ce qui concerne les habitats, quelques aménagements ont été faits pour la faune locale : tas de pierres, bois en décomposition, abri à batraciens, mangeoires... Les trois zones sont bien présentes, haies fleuries, permaculture pour la production de nourriture, phytosociologie, habitats naturels... Parmi les observations, Laurent a pu y voir : mésange bleue et charbonnière, pinson des arbres, moineau domestique, chardonneret élégant, grive musicienne, pie bavarde, étourneau sansonnet, ... mante religieuse, lézard des murailles, punaises, grenouille verte et rousse ...

  • Bienvenue à Hortus Trémière en Charente-Maritime !

    Un hommage à la rose trémière L'Hortus de 500 m2 porte le nom de la rose trémière, emblématique du littoral charentais et c'est le paradis d'Edith Petula. Cette plante y pousse partout et bien sûr dans cet hortus, même dans les crevasses dans le bitume ! Situé à 15 km de Royan sur la presqu'île d'Arvert, on y bénéficie de températures douces, l'air y est humide et c'et le royaume du vent. Il y a également un deuxième petit jardin de 200m2 en permaculture, sur le lieu de travail d'Edith. Deux zones sur trois Sur les trois zones (Tampon, Production et Hotspot) seules deux premières existent, une zone restant libre pour l'instant, c est un pré avec quatre arbres fruitiers et un noisetier. Dans la Zone de Production, Edith a installé des serres-tunnel protégées tant bien que mal des tempêtes par un mur d'Ouest qui donne sur la route. Elle fait elle-même ses graines de légumes de variétés anciennes qu'elle propose à ses voisins pour qu'ils fassent de même. Dans la Zone Tampon, de nouvelles plantations d'arbustes d'origine européenne ou exotique, mellifères et coupe-vent : chalef d'automne, troène, griselina, tamaris, laurier du Portugal, photinias red robin, cotoneaster, cognassiers du Japon, argousiers, goji et lauriers palme bien pratiques pour l'isolation phonique de la route passante. D'autres plantes présentes dans l'hortus : roses trémières bien sûr, un grand figuier blanc , deux mirabelliers différents, un cerisier, noisetier et chèvrefeuille, wegelia, abelia, fenouils, valérianes, pissenlits et pâquerettes, violettes, menthe, mélisse, thym et romarin... Pour la fertilisation, Edith utilise le fumier bio de poney, d ânes et de poules , du compost, la tontes de pelouse des voisins. Jamais de désherbants, depuis 20 ans au moins ! Dans les deux jardins, il y a des nichoirs dans la Zone Tampon et des mangeoires pour mésanges, rouge-gorges et moineaux. Projets Ce qui est en projet : une mare dans chacun des deux jardins pour y voir évoluer les libellules et d'avantage d'abris pour les insectes et les petits animaux. Le grand pierrier qui abrite au moins un hérisson est chez les voisins. Pour le moment, il y a des branches au sol et des tuiles, ce qui permet aux lézards de venir s'y réfugier. Ils boivent également dans de petites soucoupes d'eau de pluie installées pour les oiseaux pendant l'été. semer des fleurs pour attirer un maximum d'insectes. accueillir des abeilles dans des ruches de biodiversité - sans toucher au miel. Il y avait déjà un essaim il y a 4 ans. Les abeilles viennent butiner le lierre sur les vieux murs, les chèvrefeuilles, le tamaris de printemps, le laurier-sauce et c'est un enchantement. continuer à confisquer la tondeuse à son mari pour laisser pousser très haut les herbes folles et voir plus de moutardes, pissenlits, bourraches et phacélie égayer la pelouse. Edith : " J'ai du travail, tout est à faire. C'est passionnant et si beau !".

  • Semaine des rosettes et plantules dans le groupe facebook

    Notre groupe facebook est public, en ce début d'année, nous y discutons rosettes, beautés d'hiver et plein d'autres sujets https://www.facebook.com/groups/188955998580548/

  • Arbres en silhouettes sur le groupe facebook du réseau

    Ça s'est passé en décembre, sur le groupe facebook du réseau https://www.facebook.com/groups/188955998580548/

  • Bienvenue au Hortus 'Petites Ruches' !

    Un jardin-rucher associatif en Bourgogne Ce jardin-rucher associatif, écologique et champêtre de 3000 m2 présente le lien étroit qui existe entre la faune et la flore, les plantes et les insectes, les oiseaux, ... De nombreuses réalisations participent à la préservation des insectes pollinisateurs (Ruches refuges pour les abeilles mellifères, nichoirs pour les abeilles sauvages, bourdons, osmies...) accueillent une large palette de biodiversité. Herbes sauvages, créativité et abeilles en ruches-refuges Ce jardin sauvage comporte de nombreuses vivaces, arbustes et plantes mellifères, palissades tressées, murs à insectes, cabanes en bois cordé et toits végétaux, ruches de biodiversité, plantes de vannerie, collection de nichoirs à insectes et d’objets en vannerie sauvage, une mare, une serre, et un potager en permaculture, une herberie où sèchent plantes tinctoriales et lianes à tresser... Les herbes sauvages y sont toutes les bienvenues ; chacune recèle des secrets : parfum, goût, couleur, et nombreux usages à redécouvrir.... Ici tout est prétexte à créer, inventer. Les vieux outils rouillés trouvent leur place dans les bancs ou portillons ; les silex, et bois s’intègrent et se fondent dans les murs.... Les ruches présentes au jardin ne sont pas exploitées pour leur miel ; les abeilles y sont très pacifiques puisque jamais dérangées. Elles assurent la pollinisation du verger et du potager. Le travail de la laine est aussi très présent ici : filage au rouet, et teinture végétales. Céline Locqueville et Alain Richard ont leur site : https://petitesruches.fr/

  • Bienvenue au Hortus Laisser-Faire en Dordogne

    Depuis février 2019, le jardin bio conventionnel de Christiane Hensch se transforme doucement en Hortus. Il y a déjà une belle zone de production de 500 m2. Les 2000 m2 de prairie ont pu fleurir cette année - d'habitude, tout était tondu régulièrement façon pelouse - et Christiane a pu voir des orchidées et des molènes. En hiver, les oiseaux viennent manger les graines des plantes qui sont restées sur pied. Cette zone est naturellement plutôt maigre car la roche n'est pas loin. Le terrain qui servait auparavant de pâturage pour les vaches est en pente et des terrasses seront crées. En ce qui concerne la zone tampon, il y avait pas mal de buis, mais avec la pyrale, il nous reste un habitat de bois mort qui n'est pas sans intérêt pour la faune ! De nombreux arbres et arbustes ont été plantés à l'automne 2019. Le castel des lézards est fabuleux, il y a un caveau pour coléoptères, une petite mare de 60 m2 pleine de grenouilles et crapauds. En projet : une autre mare et surtout créer les conditions pour accueillir la belette d'Europe qui vit dans les fourrés, sous les tas de pierres, dans les tas de bois morts ou dans les racines d'arbres. Des tonnes de pierres et de tuiles vont servir à cela. Même s'il y a la présence de hiboux, de serpents, de renards et d'oiseaux rapaces, les souris et rats taupiers sont trop nombreux.

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