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143 éléments trouvés pour «  »

  • 3 ans après, Hortus la Marelle a changé !

    Et 3 ans après… Marie Noëlle jardine toujours à la baramine dans ses carrières de calcaire blanc ! La zone Hotspot C’est presque un abus de langage à l’Hortus la Marelle car le jardin est une immense zone sèche. Le Labyrinthe, qui est la copie de celui de la cathédrale de Chartres, s’est densifié. La flore s’est largement enrichie notamment avec des orchidées endémiques. Le sol de l’Hortus a servi de matière première à la construction de murs de pierres qui abritent maintenant de multiples pensionnaires, de nombreux lézards y ont élu domicile. Le jardin se situe également dans un couloir porteur d’essaims d’abeilles, elles s’arrêtent sur une branche d’arbre pour se reposer et repartent ensuite. Marie Noëlle a aussi entrepris de démonter une ancienne soue à cochons. Les poutres de la structure ont été conservées pour servir de support à des plantes grimpantes et notamment au duo tomates vignes qui donne de très bonnes récoltes. Ces travaux ont été l’occasion de récupérer de la paille centenaire et des grains d’orge qui ont produit quelques épis. La zone de production Le paillage régulier au foin commence à donner de jolis résultats et les cultures d’été prennent place malgré ce sol caillouteux. L’arrosage par oyas permet de limiter l’évaporation des arrosages et luttent contre la sécheresse très importante de l’endroit en été. Les chevrons de la soue ont été récupérés pour former des carrés potager et gagner en hauteur de terres pour les cultures. Des fruitiers ont aussi été installés. Le système racinaire a mis 5 ans pour prendre place et les arbustes commencent à faire du bois. La zone tampon La plantation d’une haie d’arbustes locaux est toujours d’actualité mais l’aridité des étés et le sol ne laissent que peu de rescapés. Des viornes lantane ont su se faire une place. Chaque année, de nouveaux petits arbres sont plantés pour trouver ceux qui sauront survivre dans cet environnement. La zone humide La petite zone humide s’est agrandie avec des plantes de marécage. Des Reines des près sont venues s’implanter.

  • Laisser les tiges sèches... un an, deux ans, trois ans !

    "La défloraison est sacrée..., elle porte en elle une prochaine vie" - Peintresse Nanouk - La saison grise, brune, verte et blanche commence dans nos hortus, mais est-elle pour triste pour autant ? Le fil rouge de la dernière quinzaine a montré la diversité des tiges, inflorescences fanées et sèches, et - j'espère - leur beauté. Ces "quartiers d'hiver" sont précieux pour de nombreuses espèces d'insectes qui pourront y vivre et se développer en toute tranquillité. Les abeilles solitaires Ceratina vont hiberner dans les vieilles tiges à moelle (mûre, framboise, molène, cistes, cardères...), ces animaux seront parfois plusieurs à se blottir ensemble au creux de la galerie, en automne. Ils y resteront parfois jusqu'à 6 mois. Puis, une fois la bonne température atteinte, les femelles fécondées iront chercher de nouvelles tiges à moelle à creuser pour leur progéniture. Les Ceratina seraient incapables de creuser à partir de l'écorce, ils ont besoin d'un accès direct à la moelle (coupe). Pour les aider et les observer, c'est facile : au printemps, couper quelques tiges de ronces, et laisser les tiges enracinées - et la moelle accessible - sécher sur place. D'autres insectes pondent dans les fleurs fanées, comme les mouches à fruit - Tephritidae- elles constituent bien sûr un maillon essentiel de la chaine alimentaire. Certains insectes auront besoin de tiges présentes sur 3 ans ! La mégachile Hoplitis tridentata est exigeante, et c'est une des raisons de sa raréfaction : seules les tiges vieilles de deux ans seront acceptées pour nicher, et ensuite les larves mettront encore un an pour arriver à l'imago. En zone lisière, là où l'on ne piétinera pas, pas trop enherbée et comportant de nombreuses tiges sèches (une zone maigre est idéale), il est important de garder des espaces non fauchés pendant au moins 3 ans. Ensuite, on fauchera pour éviter que ces endroits ne se ferment. Et on laissera un autre espace tranquille. Un jardin propre est impropre à la vie - S. Heim Voir le post dans le groupe hortus : https://www.facebook.com/groups/188955998580548/posts/1102508257225313

  • Hortus Mandala dans les Deux-Sèvres

    Delphine Depeigne est la conceptrice du Hortus Mandala à Aiffres (79) : "Mon cheminement vers une démarche Hortus a été long et part d’une allergie à un ensemble d’adjuvant pendant ma dernière grossesse qui m’a amenée à regarder le contenu des étiquettes des produits que j’achetais. J’ai ensuite décidé de cultiver mes propres légumes et d’orienter mes achats vers du bio local. Bien entendu, mon premier potager a été envahi de prédateurs et je n’ai pas pu me résoudre à utiliser des pesticides, je ne voulais pas ceux du secteur marchand, ce n’était pas pour y en mettre d’autres. Je n’ai donc pas mangé grand-chose ces premières années !! J’ai alors décidé de m’intéresser aux concepts de la permaculture et c’est dans ce cadre que j’ai découvert le réseau Hortus. En 2016, nous avons acheté une nouvelle maison qui est bâtie sur un terrain de 8 000m², une ancienne prairie à vaches, bien azotée, une terre bien argileuse et hydromorphe. C’est là que j’ai créé mon 1er potager en permaculture sur buttes rondes en créant un espace de production beau, productif et organisé. Le Mandala jardin. C’est un potager circulaire de 200m² qui se divise en 20 pétales abritant chacun des cultures différentes. J’ai choisi de faire moi-même mes semis (surtout ceux de printemps) pour les légumes et aussi pour les fleurs. L’année dernière, nous avons acquis une petite serre traditionnelle en verre, un petit havre de paix en hiver dès lors qu’un petit rayon de soleil sort le bout de son nez. J’ai beaucoup travaillé les associations fleurs légumes dans le but de réguler les prédateurs du potager notamment et dans un souci d’esthétique aussi. Je suis toujours à la recherche de nouvelles graines, de nouvelles plantes, c’est un grand plaisir que j’assouvis plutôt en hiver quand il fait froid et humide. Aucun pesticide n’entre dans ce jardin, il se régule maintenant plutôt bien après 2 années atroces d’invasion de limaces et de campagnols affamés. Il faut dire que l’arrivée d’un couple de chouettes Chevêches qui est venu nicher dans la grange a bien limité les populations. Autour du Mandala, nous avons choisi de ne tailler la prairie qu’une ou deux fois par an. Nous le faisons encore avec un tracteur mais avons fait l’acquisition d’une faux cette année. J’espère que Pascal deviendra un fan de la pratique !! Dans cette prairie, nous avons planté dès la première année beaucoup d’arbres fruitiers et d’arbres tout court, pour gagner en ombre. On trouve de nombreux noisetiers, des sureaux noirs immenses, des fusains, cornouillers, viornes, églantiers géants et beaucoup de pruniers sauvages. Les arbres fruitiers sont plantés les deux premières années avec des oyas qui permettent un bon enracinement et maintiennent une humidité satisfaisante en été. Le bord du jardin est entourée de ronciers et de fruitiers sauvages (pruniers, pommiers et cerisiers) qui régalent les insectes mais pas que, les jardiniers aussi avec les mûres, ils hébergent également toute une petite faune qui croît rapidement. Nous avons aussi des poules dans un enclos qui aident en automne et à la fin de l’hiver à la régulation des limaces. Sorties encadrées dans le temps comme dans l’espace, impossible de les laisser saccager la biodiversité du jardin. C’est à partir de 2019 que j’ai commencé à structurer l’espace différemment et à intégrer les concepts HORTUS à proprement parler. La zone Tampon a été relativement facile à créer à partir de la mini forêt déjà présente. Nous avons prévu l’automne prochain de créer une autre zone dans un esprit Forêt jardin, très dense et riche en fruits comestibles : Kakis, Kiwais, petits fruits rouges… La prairie abrite maintenant une grande diversité de fleurs sauvages très adaptées à notre sol argileux et gorgé d’eau en hiver. Naturellement sont venus s’implanter des salsifis et carottes sauvages, des compagnons blancs, des euphorbes, des orties, des mauves, des séneçons de Jacob, de très nombreux cardères, chicorées sauvages, chardons marie, myosotis et coquelicots. J’ai planté de l’hysope, des hémérocalles, intégré de l’ail des ours, de la consoude… Côté faune, nous avons constaté l’arrivée de très nombreuses espèces d’oiseaux, d’insectes. Pour notre plus grand plaisir, des hérissons sont venus hiverner dans la zone Tampon et y séjournent depuis quelques années. On rencontre aussi des couleuvres et des orvets. Je pense inscrire le jardin en refuge LPO cet automne 2021. La zone Hotspot est la plus compliquée à mettre en œuvre dans notre environnement, elle demande quelques aménagements. Nous avons donc décidé de commencer par créer des mini zones pour l’instant dans des vieux tonneaux semi enterrés en attendant de monter une grande zone sèche riche en fleurs, nous avons trouvé le matériau drainant et le voisin qui a refait son toit nous en est gré !! Nos 2 dernières conceptions sont de multiples pyramides de pierre et une mare. Elle a été mise en eau début 2021. Les végétaux se sont développés très rapidement et de nombreuses espèces aquatiques sont venues la peupler… j’avoue attendre avec impatience la 1ere grenouille. D’autres envies, oui !! des zones marécageuses, un sandarium et peut être encore plus de zones fleuries…"

  • Hortus d'Ulis en Ile-de-France

    L'Hortus d'Emilie Dussol est un joli jardin citadin d'environ 500 m2 et est situé proche de la forêt de Sénart, à Draveil (91). Il est tout récent, car acheté en novembre 2020. Le nom d'Ulis est un hommage à un fidèle compagnon qui aimait la nature et les aventures. Le jardin est en pleine évolution, et les trois zones sont en création. Beaucoup de projets sont actuellement en cours car c'est le début d'une nouvelle aventure en Essonne ! Partie cultivée proche de la maison : habitats divers pour la faune, cachettes à insectes ou autres. Observation au printemps : une multitude de cétoines dorées, papillons notamment vulcain, punaises de bois et des vertes aussi … Partie plus sauvage, l'herbe n'a pas été coupée depuis la fin de l’été dernier avec 1 tas de compost . Début de potager au printemps (étant dans une région où les matin sont encore un peu frais…) avec quelques semis de panais, boutures de laurier sauce. Semis en attente d’être replanté à l'abri au chaud ( courgette butternut et spaghetti, pois, basilic, tomates…) D'autres photos viendront prochainement, car l'Hortus a bien évolué.

  • Hortus Amphipolis en Haute-Garonne

    Le nom de Amphipolis vient d'une ville grecque antique réputée pour ses vignes et ses jardins potagers, c'est aussi le nom du village d'où vient Xéna, l'héroïne de ma série préférée. Comme je suis une grande passionnée de l'antiquité grecque j'ai de suite trouvé ce nom. Nous sommes situées à Paulhac, en périphérie, au milieu des champs, et nous sommes locataires avec un terrain de 500m2 que le propriétaire nous a autorisé à transformer comme on le désirait. Nous avons découvert les hortus il y a peu et avançons petit à petit. Malgré tout, nous avions déjà créé des zones de biodiversité un peu partout. Nous avons déjà planté une longue Zone Tampon entre notre terrain et le champ (qui est traité malheureusement) ainsi que côté route avec des essences locales (via l'association paysages d'autan). En tout il y a presque 150 arbres et arbustes (en comptant les baies). Celle qui longe la route comprend : 1 merisier, 2 cognassiers, 2 pruniers, 1 framboisier rampant, 1 vigne grimpante, 1 caraganier, 1 rose trémière, des fleurs en bulbes, de la consoude blanche. Nous y avons ajouté cette année pour la saison : tomates, haricots à rames, oignons (en bordure), pois chiches, patates douces. La haie nous séparant des champs comprend : églantiers, viornes, prunelliers, pommiers sauvages, poiriers sauvages, consoudes, bourraches, baies (cassis etc). Elle fait environ 30m de long. 4m sépare notre haie du champ, cette zone est gardée sauvage, nous n'y touchons pas depuis notre arrivée et on a vu les plantes changer cette année, bien qu'il y ait encore pas mal de chiendent. Le reste est un jardin forêt comestible. Une haie de bois mort est prévue pour séparer notre espace de celui du voisin qui est obsédé par la tonte. J'ai également récupérée une vieille baignoire qui va être transformée en mare pour créer une zone humide avec les plantes adéquates. J'ai bien envie de tester aussi le mini marécage. Ce qui est sûr c'est qu'en presque 3 ans nous sommes passées d'une friche pratiquement morte avec une terre lourde et en carences à une multitude de biodiversité où foisonnent de nombreux insectes (même des moro-sphinx, que l'on appelle les colibris) venant butiner dès les premières grosses chaleurs, des abeilles charpentières etc) que nous adorons observer lorsque nous faisons nos récoltes. Notre projet désormais est d'acheter notre terrain et de reproduire tout ce travail à plus grande échelle. Sarah, conceptrice du Hortus Amphipolis à Paulhac

  • Hortus Chalet Darjiling en Haute-Savoie

    Le nom de cet Hortus de 1600 m2 est un hommage à une région de l'Inde (le Darjeeling) qui a donné son nom à un thé de printemps des premières cueillettes. L'altitude est de 1065m, il est situé entre le massif du Mont-blanc et celui des Aiguilles rouges. La famille Dupont-Dusong a acheté ce terrain en 1995, le chalet accueille les voyageurs et les artistes, et on y propose des stages de gravure en taille-douce, linogravure et gravure sur bois. Le climat est montagnard, il y a beaucoup d'arbres sur le terrain, de la neige plusieurs mois par an, un ensoleillement de quelques heures en hiver puisque les montagnes sont très proches et très hautes. Au printemps et en été, le soleil est au rendez-vous, et l'eau ne vient jamais à manquer. Le torrent Aveyron coule à peu de distance. Peu à peu et avec détermination, la famille s'éloigne de la pelouse classique et, avec d'autres voisins, font de leur mieux pour faire accepter une zone de production, non autorisée dans leur quartier. Inscrits à l'association de Chamonix "Boutch à Boutch", ils s'initient à la permaculture, démarrent un projet de culture d'arbres fruitiers et construisent des buttes avec du bois en décomposition. La forêt n'étant pas loin, de nombreux animaux sauvages viennent dans le jardin et certains en profitent pour manger les cultures : chevreuils, cerfs, biches, renards, écureuils, petits rongeurs, taupes et de nombreux oiseaux. Les animaux préférés du Hortus sont les araignées et les abeilles sauvages, un nichoir pour eux sera installé sous peu. Même en ces lieux loin de la pollution des villes ou de l'agriculture intensive, les printemps sont sensiblement plus silencieux : moins d'oiseaux, disparition des pis épeiche, moins de renards et de mustélidés, et une baisse flagrante dans la population des grenouilles, abondantes auparavant. La chasse des chamois est malheureusement toujours d’actualité. La famille rêve du retour des chouettes... Famille Dupont-Dusong (Chantal, Emma, Léa, Anaïs, Jean-Luc et les chats Imi et Fusain, deux membres manquent à l’appel Sandrine et Sébastien, ils sont éloignés de Chamonix, et on déplore la disparition de notre petite chatte Faï-Meï). Gites de France : Chalet Darjiling Atelier de gravure : https://www.chamonix.com/infos-et-services/commerces/art-et-artisans/atelier-de-gravure-de-chamonix

  • Hortus de Cernunos en Dordogne

    Un dieu du renouveau et des cycles naturels "Cernunnos est un dieu gaulois de la nature , l'orthographe avec un seul N pour mon jardin est un choix car il en existe un autre, Cernunnos dans le nord de la France, et j'ai coutume de dire que il y déjà trop de"haine, N dans ce monde", explique Didier Lardant. Cet Hortus fait 6000 m2 dans sa totalité , il est entouré de marécages sur le bord d'une petite rivière. Dans cette surface, il y a un étang de 1000 m2 qui a permis à sa création d'assainir la surface le jouxtant . La famille est sur les lieux depuis 8 ans mais le jardin est plus récent, il a été entièrement créé par Didier Lardant. Nourrir les corps et les âmes L'objectif de ce jardin est de nourrir la famille, les hôtes vacanciers des chambres d' hôtes par des fruits et des légumes produits sur place, sans oublier les plantes à tisanes et le plaisir des sens et de l'esprit. Ce qui coule de source est de favoriser la diversité des plantes, des insectes, oiseaux et autres. Avec les clients passionnés, Didier communique beaucoup sur ses méthodes, et on y parle permaculture, agrobiologie... qui sont des approches respectueuses et sans danger pour la vie. La Zone Hotspot est en réflexion, il faudra tenir compte de l'orientation et de la présence toute proche de la forêt. La page facebook de l'hortus de Cernunos : https://www.facebook.com/Le-jardin-de-cernunos-102467558636916

  • Biodiversité augmentée au jardin-hortus

    Le livre de Sébastien Heim (Hortus Hymenoptera) enfin disponible ! RDV en ligne sur : https://labiodiversiteaugmenteeaujardin.fr/ Ce livre est un recueil technique qui donne les clés de la réussite pour l'élaboration d'un sanctuaire pour les insectes. En effet, l'écosystème est très dégradé, les insectes et beaucoup d’autres animaux sont aujourd’hui en grand déclin. Heureusement, il reste encore les jardins des particuliers qui incarnent potentiellement les derniers refuges pour la biodiversité. Ce livre est constitué de deux volets. La première partie évoque des anecdotes vécues et des constats alarmants. L'auteur souhaite ici une prise de conscience rapide de la part du lecteur, il sait que tout le monde peut agir et nous disposons encore d’un peu de temps pour le faire. L’homme est très capable à partir du moment où il dispose des bons outils, un sursaut salvateur est encore possible. La disparition des insectes peut être renversée au moins en grande partie. Le deuxième volet est constitué de toute une trame qui expose différents biotopes et la manière de les réaliser dans votre jardin pour la création d'un sanctuaire digne de ce nom. Avec ce recueil, qui concentre un grand nombre de notions pratiques, vous aussi, vous saurez créer un refuge pour la biodiversité. C'est indispensable, nous sommes en effet dans une situation d'urgence. Ce livre a pour but de donner l'envie au lecteur de découvrir le potentiel d’un jardin écologique. Une envie qui le poussera à créer des biotopes à son tour. Un jardin « propre », est impropre à la vie ! Heim Sébastien, Hymenoptera. Comment acheter ce livre ? RDV en ligne sur : https://labiodiversiteaugmenteeaujardin.fr/

  • Hortus Laurence 47 en Lot-et-Garonne

    Laurence Cordonnier vit en zone urbaine, à Villeneuve-Sur-Lot, et son Hortus fait 900 m2. Son jardin est en évolution permanente, et les trois zones sont en voie de création, en espérant de se mettre en harmonie avec le voisinage, plutôt à cheval sur les règlementations pour les distances et les hauteurs en limite de propriété, ce qui complique un peu l'installation de la Zone Tampon. C'est depuis le printemps 2018 que Laurence se penche vraiment sérieusement sur l'accueil de la biodiversité dans cet Hortus où elle vit depuis 2016 et apprend en permanence avec la nature. Une zone où poussent avec plaisir et liberté des graminées diverses et les Sénéçons de Jacob est laissée vraiment sauvage sans intervention, et les arbres sont venus spontanément, il y a Robiniers faux-acacia, Chênes et Noisetiers. Un gros tas de branches abrite la faune et est alimentée de temps en temps. Des légumes sont cultivés sur sol vivant couvert, inspiré par la permaculture, et les fleurs se mélangent avec les cultures dans la Zone de Production. Depuis trois ans maintenant, la jardinière observe avec fierté une nette augmentation des variétés d'insectes !

  • Hortus de Saboutot en Normandie

    Cet Hortus de 5000 m2 est celui de Thomas Bouhourd, et il est situé dans le département de la Seine-Maritime, en Normandie. Prendre son temps Il y a un an, en 2020, Thomas et Elisabeth ont acheté le terrain et la maison, et depuis, ils travaillent progressivement sur le jardin. Particulièrement sensible à la nature et à l'écologie, les maîtres des lieux ne précipitent rien : l'observation est privilégiée et Thomas passe beaucoup de temps à regarder faire la nature, à adapter les plantation et les délimitations des zones. Le point de départ était un jardin trop taillé, tondu et aseptisé, et qui offrait malgré tout un potentiel de jardin naturel exceptionnel ! La parcelle se compose d'une Zone Tampon (hêtraie avec talus sauvage), d'une future Zone Hotspot, d'un jardin-forêt en cours de création d'environ 500 m2, d'une Zone de Production avec un verger et potager, d'une mare, etc. Zone de Production et verger pâturé Le potager en permaculture sur sol couvert et vivant fait une surface de 300 m2, et une parcelle de 1200 m2 environ est plantée d'arbres fruitiers - pommiers, poiriers, noyers, pommiers à cidre, prunier, cerisier, pêcher. Elle est pâturée par un poney, un âne miniature et un bouc toy. Les poules et les oies ont également leur parcours et les abeilles leurs ruches. Les essences présentes lors de l'installation sont : bouleau, merisier, hêtres, noisetier, laurier-palme, buis, cassis et diverses fleurs. Dernièrement, pour l'aménagement de la forêt-jardin, des tilleuls, acacias, érables sycomores, frênes, aubépines, cassis, framboisiers, rhubarbe et fraisiers ont été plantés et installés. Un point d'eau vient parfaire l'ensemble. En bordure de route, une vieille haie de laurier-palme, un talus et une ancienne hêtraie entourent l'hortus. Du bois mort un peu partout et des restes de vieilles souches que l'on laisse décomposer sur place, pour la plus grande joie des insectes. L'Hortus de Saboutot est également refuge LPO.

  • Hortus BARR Biodiversité en Alsace

    "J'ai choisi le nom "Hortus BARR Biodiversité" afin de sensibiliser les personnes vivant à BARR et environs à la biodiversité car je constate que trop de personnes utilisent encore des désherbants, ne savent pas qu'il faut laisser un coin sauvage dans son jardin pour pouvoir accueillir les auxiliaires. En bordure de la D42 j' invite les passants à changer de comportement en incluant le landart. Mon Hortus a une superficie de 10,50 ares, sur un pré familial que j'ai décidé d'aménager en janvier 2021. En janvier 2021, en guise de Zone tampon, j'ai installé une haie vive "noisetiers, cornus mas, fusain, sureau, viorne obier, bourdaine ; des arbres : amélanchier ovalis, pommier sauvage et néfliers. Je suis en train de créer une Zone Hotspot prairie sèche par décaissage sur 50 cm et remplissage de tuiles concassées, ces mêmes tuiles sont utilisées à l'intérieur d'une spirale à herbes aromatiques et dans le cairn , un sandarium est aussi à l'étude. Des zones d'herbes hautes seront conservées. La Zone de Production sur environ 4 ares recouverte de paille et de foin devrait me permettre d'avoir mes légumes : pommes de terre hors sol sous paille en expérimentation. Dans mon Hortus, j'ai pu observer : de nombreux insectes vu la diversité des plantes qui sortent au fur et à mesure : gaillet, achillée millefeuille, compagnon blanc, euphorbe, plantation d'armoise, de tanaisie, consoude et cardère. Un ami guide nature a identifié un faucon crécerelle et buses, on les voit se rassembler sur les hauts arbres alentour, et je vois aussi des corneilles ; une zone boisée humide à moins de 100 mètres permet aux oiseaux, cervidés et sangliers de trouver refuge. Pour les cervidés et sangliers j'utilise des poils de mouton et répulsifs à base de poivre. " Richard Mortz Page facebook du Hortus BARR Biodiversité à retrouver en cliquant ici

  • Hortus du Tilleul en Charente-Maritime

    Un beau potentiel pour cet Hortus à Forges, dans la région de la Nouvelle-Aquitaine et qui porte le nom de l'arbre emblématique du lieu, planté pour les enfants de Corinne Cap. Hortus Coquelicot aurait aussi été un nom adapté, en même temps, le tilleul trône dans le jardin, comme vous pouvez voir sur la photo. Ce terrain est quasiment en friche depuis 1984. Du coup, il y a un beau roncier "perso" pour la cueillette des mûres, et bien sûr pour les animaux du lieux. Il y a pas mal de fruitiers, poiriers, pommiers, de vieux pêchers de vigne. Corinne a fait abattre cet hiver deux arbres qui n'avaient jamais donné de fruits : un cerisier et deux abricotiers. Les lauriers ont été taillés et le broyat utilisé sur place. On y observe de nombreux escargots et lézards, des chauve-souris dans le chai, des chouettes dans la grange et un hérisson. Corinne, qui est aussi trésorière de l'association "les Ailes de la Vie" compte bientôt installer une ruche et désire commencer une zone de production et aurait besoin d'aide (échange de services ou rémunération) Pour la joindre, merci de passer par la page "contact" du site hortus (enregistrer mon jardin). Association Les Ailes de la Vie

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