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143 éléments trouvés pour «  »

  • Hortus la Giletière en Mayenne, bienvenue !

    Ce terrain d'un hectare environ avec 2 potagers, une partie boisée, un petit plan d'eau , un verger et 2 espaces pour quelques animaux domestiques est l'Hortus de Joël Breton. Il y a une assez grande diversité d'arbres ( faux acacias, chênes, marronniers...) et de plantes sauvages et variées (orties, cardères, fougère, onces etc. Assez récemment, un ami a donné les références du documentaire Hymenoptera concernant le jardin de Sébastien Heim ce qui beaucoup intéressé et a enrichi l'intérêt pour la protection de la biodiversité. Cet Hortus se situe à la Giletière à Martigné sur Mayenne depuis près de 30 ans sans utilisation de pesticides et autres produits chimiques sur le terrain. Depuis quelques années, le terrain est inscrit aux refuges LPO et la famille participe 2 ou 3 fois par mois sur le site de MNE (Mayenne Nature Environnement) au comptage des différentes espèces d'oiseaux sur ce terrain. Observations Mis à part les oiseaux (voir sur le site MNE), ont été observés : des papillons, notamment le paon du jour, les demi-deuils ,le moro sphinx, et parfois le passage d'un flambé ou d'un machaon - même si toutes ces espèces sont en nette régression différentes libellules, demoiselles et autres odonates mante religieuse lucane sauterelles vertes quelques épeires frelons européens, parfois asiatiques guêpes courantes ou maçonnes. Quant aux autres petits animaux vus occasionnellement, on trouve les couleuvres, orvets , alytes accoucheurs, rainettes vertes, hérissons, lézards gris...

  • Bienvenue au Hortus des Decticelles !

    Situé à Epinal dans les Vosges, l'Hortus des Decticelles existe depuis 3 ans environ. C'est l'Hortus de Vincent Fabre, qui crée un jardin pour la biodiversité en s'inspirant fortement des travaux du paysagiste Gilles Leblais et des conseils du Réseau Hortus. Dédié aux orthoptères dont il porte le nom, il abrite de nombreuses decticelles bariolées, de grandes sauterelles vertes et des criquets grâce à la gestion diversifiée de la prairie dont une zone est tondue une fois par an, une autre plusieurs fois par an et des cheminements maintenus à 10cm de hauteur, où les trèfles peuvent fleurir. Une population de grillons champêtres s'est développée en quelques années, profitant des interfaces herbe courte/herbe haute. De nombreux habitats ont été créés, dont deux petits points d'eau, un caveau de bois mort, des tas de bois, souches ici et là, un cairn de pierres, des nichoirs. La Zone Tampon est bien étoffée par des plantations de haies et bosquets diversifiés avec des essences intéressantes pour la faune (charme, noisetier, sureau noir et à grappes, viorne, sorbier des oiseleurs, cornus mas). Dans la prairie, Vincent désherbe quelques cercles et y sème ou plante des fleurs mellifères telles que le mélilot, la phacélie, la consoude . En projet : Création d'une ligne sinueuse de bois mort parcourant tout l'hortus, d'une dizaine de cairns de pierres avec parfois intégration de nichoirs ou gites à hérissons ou mustélidés, d'une mare, d'un sandarium et d'une grande Zone Hotspot.

  • Hortus aux Fées, bienvenue dans le Réseau !

    L'Hortus de Mathilde est situé à Valforêt, au cœur de la forêt, dans le terrain des chevaux, elle a choisi ce nom car elle a l’impression qui y a quelque chose de magique dans ce terrain, et que toutes les petites pierres abritent des fées. Le terrain de 5 hectares acheté par les parents il y a 6 ans se situe dans le département de la Côte d'Or, au Sud-Ouest de Dijon sur une petite colline. Il venait d’être deforesté en partie pour la vente de sapins... Depuis, il est nettoyé de ses de branchages de sapin, et les chevaux y pâturent l’hiver. Mathilde a installé 3 ruches de biodiversité. Il y a des branchages, des pierres, des plantes médicinales et mellifères, tout est un peu mélangé sur ce terrain orienté Sud-Ouest et entouré d'arbres Les animaux ? On y observe une grande famille de blaireaux, des chouettes, mésanges, pinson, pic vert, geai, les chevreuils passent, les sangliers aussi, renards, lièvres .... "J’ai installé un nichoir pour chouette, une maison pour accueillir les hérissons. Et cela fait 3 ans que je travaille le terrain. J’ai encore beaucoup de projets ! " Mathilde

  • Hortus du Grand Large, bienvenu dans le Réseau !

    Situé le long des plages du débarquement et en bordure d'un marais, entouré par les résidences secondaires, les champs ne sont pas loin. Nous sommes dans le Calvados en Normandie. L'Hortus du Grand Large est le jardin de Sébastien et de sa famille. "Depuis notre arrivée sur ce terrain il y a 11 ans, nous faisions un peu de jardinage. En 2018, après un déclic, nous nous sommes lancés avec ma femme et les enfants dans une approche plus permaculturelle. Rapidement le potager s'est agrandi. J'ai toujours aimé ça depuis gamin. Je voyais mon grand-père et mes parents cultiver le potager familial au fil des saisons, mais nous avons dû partir et loger en ville. La campagne m'a cruellement manquée alors. Quitter la région de la forêt de Rambouillet pour une grande ville de Normandie a été un crève coeur. Malgré tout, après avoir de nouveau déménagé dans le village de vacances de bord de mer de mon enfance fut la meilleure des choses !" Le jardin est soumis aux aléas climatiques que l'on peut subir ici. Des vents marins violents par période, les embruns, l'humidité, la douceur hivernale et la fraîcheur de l'été, tout ceci peut rendre compliqué l'implantation de certaines plantes. Le jardin comporte quelques plantes "exotiques" mais certaines ont déjà disparu et Sebastien essaye d'implanter le plus de plantes indigènes possibles. Deux points d'eau ont été implantés, ainsi qu'une série de trois autres, plus petits, des tas de pierres pour le symbole Hortus ainsi que du bois mort ont été installés un peu partout dans ce jardin de 400m2. Une zone hotspot sur le toit du cabanon de jardin recouvert d'un fin substrat de broyat de bois décomposé où poussent sedums, orpins et autres plantes grasses, un sandarium jouxte l'un des bassins. Vient ensuite la zone de production avec une serre froide, des bacs potagers avec en amont le poulailler à l'abri sous le noisetier. D'autres aménagements sont à venir pour briser le vent et abriter des regards indiscrets car l'été venu, nombreux sont les estivants. Le talus face à la maison sera nettoyé pour y implanter des végétaux mellifères. "Notre Hortus a pour but d'être un îlot pour la biodiversité à quelques pas du bout du monde." Blog personnel sur facebook de Sébastien : https://www.facebook.com/Terra-preta-108331430682799/

  • Hortus Vivencia près de Dijon

    Cet Hortus de 2000 m2 est situé dans un village de 1600 habitants près de Dijon, en Bourgogne-Franche-Comté. Vivencia est un néologisme qui signifie vivance, le fait de se sentir vivre. Pour Isabelle Talpain, se sentir vivre dans la nature semble de plus en plus essentiel. Elle a connu ce village dès sa naissance mais il était à l'époque très rural, il avait des animaux, des paysans... Maintenant, il est devenu une cité dortoir qui se fait engloutir par la ville-métropole qui n'en a que le nom. Pendant plusieurs années, Isabelle a habité ailleurs, elle y est revenue il y a 10 ans et vit actuellement en bordure d'un parc de 10 hectares dans un environnement privilégié. Petit à petit, elle a changé sa façon de faire avec le jardin et l'aménage progressivement. Il y a déjà plusieurs années, elle a arrêté de raser le jardin et laisse progressivement pousser ce qui vient. Les interventions sont réduites au strict minimum et petit à petit, ce pavillon des années 70 sur butte se transforme en petit paradisou végétal.

  • Hortus de Rives en Rêves dans le Pas-de-Calais

    De Rives en Rêves - la tête dans les étoiles et les pieds sur Terre - c’est le nom et le slogan de cet écolieu en création dans un petit village du Haut-Pays du Montreuillois (Pas-de-Calais) depuis l'été 2019. Un jardin-forêt nourricier et pédagogique Sur un hectare de colline et sur les rives de l'Aa, l'association va concevoir un jardin comestible, à la fois cultivé et sauvage, qui imite la structure d’une forêt naturelle. Ce jardin-forêt nourricier et pédagogique comportera différents étages de végétation : la canopée, les petits arbres, les plantes grimpantes et les lianes comestibles, les arbustes et les arbrisseaux, les herbacées hautes et basses, les plantes rampantes et couvre-sol, les plantes et légumes racines, tubercules, rhizomes et bulbes, les champignons et également les plantes de milieu humide et aquatiques. Il s'agit d'un modèle dans lequel les végétaux, les animaux, les humains et la nature sauvage cohabitent et se soutiennent mutuellement. En mettant en place des pratiques préservant les ressources et favorisant la biodiversité, ce jardin-forêt deviendra un écosystème le plus durable et le plus autonome possible permettant ainsi de créer résilience, diversité et abondance. La zone tampon existe déjà et la zone de production est en cours d’élaboration. La zone hotspot maigre est en projet et sera prochainement réalisée. Un projet dédié aux générations futures Ce sera également un lieu ouvert au public et à la coopération, misant sur le partage des savoirs et des savoir-faire via des ateliers, des stages, des formations et des chantiers participatifs. Au-delà des récoltes, chacun.e pourra puiser dans le jardin-forêt un bien-être lié à la reconnexion à la terre ainsi qu'une grande satisfaction personnelle et collective. Atlas de biodiversité Ce lieu est dores et déjà refuge LPO et refuge pour les chauve-souris. Une bonne quarantaine d'espèces d'oiseaux diurnes et nocturnes, plusieurs espèces de batraciens, des orvets, au moins 2 espèces de chauve-souris, de nombreux rongeurs et des chevreuils ont été observés. L'inventaire des insectes n'est pas encore très précis mais il y a du potentiel. Il est prévu de recenser tout ce petit monde par le biais d'un Atlas de biodiversité. Jérôme et Audrey pour De Rives en Rêves. Lien Helloasso Page facebook de l'association

  • Bienvenue au Hortus d'Éleane !

    Après une visite chez notre ami Sébastien Heim du Hortus Hymenoptera*, un projet Hortus m'a semblé une évidence dans mon verger situé à Rohrbach les Bitche, près du Parc Régional des Vosges du Nord. Ce jardin porte le nom de notre petite-fille, Éleane. Le projet s'intègrera dans mon fruitier d'une surface de 40 ares exempt de tous traitements phytosanitaires avec nichoirs et sera un espace d'une soixantaine de mètres de long sur env. 5/6 m de large. Ce verger est familial, les premiers arbres fruitiers ( une cinquantaine ) ont été plantés vers 1950 et je le renouvelle au fur et à mesure. La faune est composée de passereaux endémiques, mésanges, pinsons, verdiers ainsi que des merles, pies, geais des chênes, tourterelles etc... Des hérissons sont également présents ainsi que nos chats. La Zone de Production est bien avancée avec la culture de divers cucurbitacées, pommes de terre, tournesols pour les oiseaux, tomates, haricots etc. Une partie maigre (Hotspot de biodiversité) avec ses plantes mellifères diverses est prévue à l'automne sur un lit de sable. Une foule de projets d'aménagement pour plus de biodiversité La troisième partie du projet représente le plus de travail mais c'est aussi la partie la plus ludique, elle sera composée de plusieurs éléments : Une petite mare sans pompe à eau, avec plantes aquatiques où pourront s’ébattre poissons, grenouilles, tritons, libellules et demoiselles... les abeilles de mes ruches pourront s'y abreuver ainsi que les différents insectes, oiseaux et hérissons (qui nagent très bien, je vous rassure). Un petit pont en bois naturel enjambera le tout. La présence future de la mare attirera sans doute une faune et flore nouvelle pour mon plus grand intérêt. Une pyramide de pierres, évidemment. Un hôtel à insectes. Un abri à hérissons intégré dans un amas de branches entassées et de bois enfoui dans le sol. La liste n’est pas exhaustive ! Je ne suis vraiment qu'au début de la mise en oeuvre du projet et les idées fourmillent. Je suis également arboriculteur et apiculteur amateur. Merci de m'accepter dans ce réseau pour essayer apporter ma modeste pierre à l'édifice Hortus auquel j'adhère pleinement. Alain Barthel *Hortus Hymenoptera http://hymenoptera.fr/

  • Hortus Rubeus Idaeus, welcome !

    L’hortus Rubus idaeus est situé au cœur du Bocage du Nord Deux-sèvres. Il comprend deux différents hortus, couvrant 1 hectare environ. Maman framboise Pourquoi Rubus Idaeus ? Parce que ça rime avec Hortus, que c’est le petit surnom de ma mère, et son fruit rouge favori, la framboise ! Une partie se situe devant la maison réaménagée cette année, et la plus importante section est derrière. Celle-ci a été «travaillée» depuis longtemps, avec l’installation de la zone tampon, une haie bocagère qui sépare deux espaces, plus une autre haie que l’on enrichit côté Est à chaque occasion. Derrière cette haie centrale très riche, se cache la zone humide, une petite mare qui mérite encore des améliorations, dont un adoucissement des pentes. Paradis pour la faune Puis à côté en limite de terrain, une serre non chauffée, adossée au compost, et une zone de production étalée en longueur. Nous trouvons dans le compost marron une multitude de larves, une grande couleuvre qui y a élu domicile et vient profiter de la chaleur de la serre avec ses petites galeries. Autour de la mare, dans les rosiers et les pierres, nous avons pu observer une espèce vulnérable : le campagnol amphibie. Ils vivent paisiblement ici et profitent des lentilles d’eau ainsi que de la fraîcheur des rosiers rampant. Un gros lézard vert, des hérissons, et autres campagnols et rats musqués aiment cette zone. Près de la zone de production (vigne, et autres…) se trouve un petit verger constitué de pommiers, poiriers, mirabelliers, cerisiers. Notre arbre chéri, le beau tilleul, trône au-dessus des noyers. La zone devant la haie mérite encore notre attention. Nous y laissons une zone maigre, que nous travaillons encore au fil du temps, pas assez maigre… des pyramides à insectes… dans les coins ombragés et le barbecue, pas trop près évidemment des zones maigres. Un petit enclos « anti chiot dévastateur » a été installé pour nous laisser la chance de profiter des tulipes, et pour elles (les pauvres…), le temps de survivre et de grandir. La petite « bambouseraie » protège la pompe à chaleur, offre de nombreux abris pour les oiseaux et les hérissons qui se nourrissent des groseilles et cassis bien installés. Dans cette allée florale, passée au crible par notre chiot apocalyptique, nous repensons aussi l’organisation et les choix d’implémentation. Trop d’ornemental, ou encore d’exotiques. Le gravier est progressivement enlevé, et nous remettons la terre à nue pour plus d’espaces diversifiés. (zone pierreuse, etc.) La section devant la maison a connu les bienfaits de la phénoculture et du confinement : un nouvel espace pour les poulettes et leur coq Meurice. Installés dans la forêt comestible plantée cet automne et enrichie au fil des envies, ils profitent d’un grand espace, souches, ombre, conifères, buissons et fertilisent la terre de notre bébé forêt. Zone de Production qui se développe Devant le poulailler, après avoir déroulé notre foin cet automne, la zone de production s’est développée à très grande vitesse ! Les bourraches grandissent, et tous les beaux légumes et fleurs. Un vieux chèvrefeuille accueille souvent les hérissons, et les moro-sphinx butinent frénétiquement.

  • Hortus Asile du Tombadou, bienvenue dans le réseau !

    Sebastien a acheté ce terrain de 2000 m2 dans la vallee de la Durance (Vaucluse) en 2017 à un monsieur âgé qui y faisait son potager et qui avait planté une douzaine de fruitiers, et aussi noyers, peupliers etc. Le sol y était systématiquement retourné, enrichi en fumier, on y employait sans doute des produits phytosanitaires... Un asile dans les deux sens du terme Ce lieu atypique de la Provence a déjà porté plusieurs noms, et "Asile du Tombadou" correspond bien à l'idée du lieu et est venu très spontanément : un endroit où le vivant vient se réfugier. En tant que gardien des lieux, Sebastien est perçu comme un peu "fou", donc le terme d'asile est doublement adapté. Il ne taille pas ses arbres, travaille à la main, ne débroussaille pas et détonne par rapport au Tombadou (nom du quartier) où les jardins sont dressés, utilisés comme pâturage à l'élevage intensif local ou en monoculture. Lieu d'accueil minimaliste Pendant les deux premières années, Sebastien s'est concentré sur les infrastructures pour humains car c'est un lieu d'accueil minimaliste avec de petites structures sans électroménager, eau pompée manuellement dans la nappe toute proche, toilettes sèches, installation solaire, etc. A part le semis de diverses graines à la volée et de quelques boutures, il a laissé se reposer ce jardin balayé par les vents venant de toutes les directions, aux températures hivernales basses et fortes humidités. Vivre autrement la relation à la nature Ce n'est qu'en 2020 qu'il commence les travaux : une mare creusée à la main en chantier actuellement, sans bâche si possible, une petite serre, des tas de branches de ci, de là, des billots de peuplier... Seules les parties cultivées de la Zone de Production sont fauchées. Vivant en Provence, une région où l'on recherche plus volontiers l'ombre bienfaisante, la fraîcheur que le soleil, la Zone Hotspot était difficile à imaginer. Grâce au réseau hortus, cela fait sens et Sebastien commence à collecter les matériaux pour proposer des habitats-refuges dans son jardin. Le propriétaire des lieux ne cherche pas à tout prix d'identifier les espèces animales ou végétales présentes et se fie à son instinct d'observation. Certaines espèces sont très visibles et connues : plusieurs espèces de carabes, charançons, punaises, fourmis (dont les charpentières), guêpes (peu cette année, constate Sebastien, inquiet), frelons, abeilles, scolopendres, mouches et moustiques. Les gastéropodes sont aussi au rendez-vous ainsi que des lézards verts, gris, orvets et couleuvre. Des araignées bien sûr comme l'argiope frelon, mygales de Provence, des salticidae, des pholques, des tégénaires...Sans oublier les oiseaux de passage et quelques mammifères comme la belette, l'écureuil rous, souris, musaraignes, renards... En ce qui concerne les plantes et la Zone Tampon, Sebastien mentionne les vigoureux griottiers et prunus sauvages, chênes et cornouillers sanguins, la vigne sauvage, la clématite vitalba, la canne de Provence et des ronciers. Dans la zone sauvage poussent le lierre terrestre, des cirses, plein de poacées, du trèfle, des vesces, des crépis, du pissenlit, des plantains, des chicorées sauvages, de la prêle... la liste est longue et serait fastidieuse !

  • Une redoutable chasseresse, madame frelon !

    Même si les frelons sont d’excellents chasseurs et fondent sur leurs proies à la vitesse de l’éclair, la majorité des tentatives se soldent par un échec. Tant pis, on recommence inlassablement, il en va de la survie des larves. Quand la chasseresse a finalement réussi son coup, elle tue rapidement sa prise en la mordant de ses puissantes mandibules. Le dard et son venin n’est utilisé que quand une victime potentiellement dangereuse se défend trop vigoureusement telle une abeille, araignée ou autre insecte de la famille des guêpes. Le coup est réussi ? Alors, soit le butin peut être directement transporté au nid, soit il sera dépecé et mâchouillé sur place. Pour ce faire, le frelon s’installe en général la tête en bas sur une feuille, comme sur la photo, où la victime est une chenille du sphinx de l’euphorbe. Les parties nutritives intéressantes - en général le thorax - sont minutieusement broyées et stockées dans le jabot, quant aux ailes et aux pattes, elles sont détachées et abandonnées, tout comme nous dédaignons les arrêtes des poissons. Arrivée au nid, la chasseresse victorieuse va régurgiter la purée protéinée non sans l’avoir une fois de plus consciencieusement mâchonnée , et la distribuer soit directement aux larves gloutonnes, soit aux ouvrières dévouées à cette tâche nourricière. Et elle repart chasser. La nourriture principale des frelons (90% selon certaines sources) sont les diptères (famille des mouches).

  • La reine frelon : presque toute la vie dans la pénombre

    Au printemps, la jeune reine va toute seule commencer la construction du nid. Elle façonne les premières cellules, pond puis nourrit le couvain, jusqu'à ce que les ouvrières éclosent. A partir de ce moment, elle n'ira plus chercher la nourriture, et ne quittera plus cet endroit. Dans ce château sombre en papier mâché, la reine frelon pond inlassablement et va donner naissance à un peuple de soeurs : les ouvrières. En moyenne, un millier de frelons naîtront en un an, mais chacune d'entre elle ne vit au maximum qu’un mois... Toutes ces femelles besogneuses vont participer activement à la création d’un royaume, à nourrir le couvain et à défendre ce fragile palace. Ce n’est qu’en fin d’été, alors que la colonie atteint son maximum démographique (on parle de 600 à 800 insectes quand même) et qu’il serait franchement suicidaire de vouloir attaquer ce fief, que les jeunes reines et les mâles éclosent. Après l'accouplement, les mâles ne survivent pas longtemps. Il ne restera alors que des jeunes reines qui iront chercher un coin pour passer l'hiver.

  • Au coeur de l'été, voici la saison des frelons !

    Si terrible, vraiment ? Le frelon, dit-on, attaque volontiers et serait extrêmement dangereux : “sept piqûres de frelon tuent un cheval, trois piqûres tuent un adulte et deux un enfant.” Mais cela est faux, sauf pour les personnes allergiques bien sûr, mais à ce moment-là, la guêpe ou l’abeille mellifera est tout aussi redoutable. En réalité, ces animaux sont plutôt paisibles et mènent une vie qui recèle encore quantité de mystères. Il est d’ailleurs protégé en Allemagne où il arbore le titre glorieux de “gendarme de l’environnement”. Quelques précautions tout de même Que faire pour éviter qu’ils ne se sentent menacés et attaquent ? Respecter leur trajet d’envol et d'atterrissage On parle de 4m de distance de sécurité du trou d’envol, beaucoup ont constaté que 2m sont suffisants, tout dépend de l'agitation autour. Les frelons nous reconnaissent ! A proximité du nid, avoir un déplacement doux et paisibles Ne pas leur souffler dessus Repérer les nids avant de tondre ou débroussailler. Ils détestent… Une évidence, et pourtant… : ne pas exciter le nid “pour voir” Un frelon entre dans ma maison, que faire ? Comme beaucoup d’autres insectes, les frelons sont attirés par la lumière de nos maisons. De plus, elles chassent aussi à la nuit tombée. Si un frelon est entré, rester calme, éteindre les lumières, ouvrir les fenêtres, éventuellement allumer une lumière sur le balcon ou terrasse, l’animal sortira rapidement sans paniquer.

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